Femme au puits, Pissarro

1891, Paysanne au puit (ou Femme au puit), C. PISSARO, 23.5 x 19.5 cm, eau-forte et aquatinte sur papier vergé, deuxième Etat de trois.

Le dessin, Une paysanne au puits ou Femme au puits de  Camille Pissarro, date de 1891. L'oeuvre a été réalisée à partir d'une de dimension 31.8 x 20.6 cm, avec une plaque ajoutée sur le papier de dimension 23.5 x 19.5 cm, là où se trouve le dessin. Ce travail a été réalisé à partir d'une eau-forte et aquatinte sur un papier vergé. Ce dessin est le deuxième état réalisé sur trois, il fait partie d'une série, qui n'est pas conservée au même endroit. J'ai cependant décidé de choisir ce dessin, qui est pour moi représentatif du travail de la femme.

Cette représentation d'une femme au travail est conservée au MET à New-York: https://collectionapi.metmuseum.org/api/collection/v1/iiif/358709/739659/main-image  . On remarque sur la feuille de papier, en bas à droite une signature, signé au graphite : C. PISSARO. Ainsi qu'en bas à gauche une inscription au graphite : 2ème état n°2 / paysanne au puits / (Z). 

On peut voir une femme au travail qui est comme en train de poser pour son peintre, elle se trouve devant le puits et porte des jerrycans. On peut voir qu'elle a le visage qui n'est pas expressif et qui n'est pas très net non plus comme grisonnant de part les coups de crayons qui sont donnés pour peut-être donner cette impression d'une femme qui reste plutôt renfermée. Le métier parait alors comme dur, les jerrycans sont lourd, il doivent être pour l'époque (XIX°) en béton (!!!! naaan!). Pour les femmes c'est une commission pour pouvoir survivre ainsi elles le font puisque les maris sont aux champs, on peut alors voir derrière un homme avec une fourche et du foin cependant, elle parait épuisée. On ne distingue pas vraiment la lumière puisque le dessin est en noir et blanc, cependant le puits est en extérieur, c'est une lumière qui est dite naturelle. Avec les traits du dessin on peut croire à un reflet du soleil contre le puits, puisque nous avons la droite du puits qui est complètement blanc car il est très clair. Au contraire de l'autre côté ou le puits est également éclairé mais qui on peut apercevoir dans le haut de ce pilier une ombre qui se forme et qui se dirige pour repartir comme parallèle à la paysanne. Egalement contre elle, un petit reflet qui ferait ressortir son tablier et sa coiffe. Elle porte des vêtements qui sont typiques pour le XIX°, et qui représentent à part entière sont travail, c'est à dire une grande jupe avec une chemise qui est rentrée à l'intérieur ainsi que le tablier et la coiffe sur la tête. On peut également remarquer un décalage entre, la porte qui apparaît en arrière plan et qui sont deux droites en angle droit mais cependant parallèle à la paysanne, et le puits qui a ces deux poutres qui coupent comme en deux le dessin c'est à dire qu'on a d'un côté la femme et de l"autre l'homme et la porte. Cela peut être compris comme d'un côté nous avons la femme et le puits, c'est à dire le travail qu'elle doit mener, et puis de l'autre côté l'homme avec la porte qui est peut-être l'entrée de la grange étant donner qu'il porte avec sa fourche du foin, il parait sortir de cette porte.